LE DÉSIR CROISSANT D’EXPLORER, RÉVOLUTIONNE DEPUIS 1986
LES VISITES ET LES MÉDIATIONS…

L’exploration, une pédagogie du respect, garante du plaisir pour celui qui découvre…

L’avenir est à l’immersion, pour apprendre avec ses sensations, ses ressentis, ses émotions.
“Les informations que nous donne notre corps sont connectées à notre vécu et c’est notre cerveau qui dans sa bienveillance réactive nous informe.
Le visiteur immergé aura toujours raison dans ses sensations explique Bruno Tamaillon, Directeur de TAMS. Comprendre cela c’est aller vers le respect* de nos apprenants…“

Depuis 30 ans le public a découvert qu’il peut apprendre avec le plaisir comme moteur. Il attend d’être respecté dans ses manières d’apprendre qui sont toutes sensorielles.
Le temps des sachant est fini, vive le temps des donnant...

Parcourons ensemble un point de vue sur l’évolution des pédagogies de l’exploration .

Learning by doing, apprendre en faisant…

Le terme et la méthode ne sont pas nouveaux, c’est même un principe essentiel de l’Évolution. Dès la fin du XIXe siècle, John Dewey fondateur de la pédagogie progressive, est l’initiateur du Learning by doing.
Son objectif était alors de bousculer les approches traditionnelles de l’enseignement en insistant sur le rôle actif, et non pas passif de l’apprenant en permettant à celui-ci de développer ses compétences dans des situations réelles ou proches de la réalité.
Ce mouvement reprend vigueur dans les années 70, dans les milieux d’éducation à l’environnement, porté aujourd’hui par la Fédération CPN et l’approche sensible de la nature.
En 2014, TAMS croise Yves Hanosset porteur du concept de visites décalées en Belgique et à l’université de Quimper et son asbl Patrimoines à roulettes. Le partage de nos visions fut essentielle, nous dans le concret de la construction de visites et ces artistes pour qui “Le patrimoine c’est nous !“

Sous le Front Populaire en 1937, le Palais de la découverte accélère le temps !

Jean Perrin, prix Nobel de physique en 1926 crée un lieu de science en popularisant auprès du plus grand nombre « la science en train de se faire ». Cette volonté s’exprime à l’aide d’installations spectaculaires et de multiples expériences animées par des « démonstrateurs ».
L’atelier électromagnétisme était un lieu délicieux d’humour, de sciences et de frayeur…

Une nuit de Mars 1986, La cité des Sciences place le visiteur au centre.

ici pas de triomphaliste de la science et de la technique.
À l’inverse des musées traditionnels ici “il faut toucher“.
La médiation fait appel au sens, à l’imagination, invite à l’expérimentation, à l’interactivité. On entre ici pour s’informer, comprendre, manipuler, participer au maximum. Le visiteur est acteur et considéré comme un être intelligent qui avec son intuition, va choisir ses modalités d’apprentissage préférées et construire son parcours. C’est un lieu de respect, y compris dans l’apprentissage dans une France toujours prompte à des pédagogies descendantes “…de ceux qui savent, vers ceux qui ne savent pas.“

Depuis 1992, Disneyland montre la force des histoires comme énergie essentielle des nouvelles explorations…

Combien de fois avons-nous essuyé chez TAMS, la réflexion voulue comme décisive de la part d’un “conservateur“ : C’est bien beau ce que vous faites, mais on est pas chez Disney ! Parfois bien remonté, il rajoutait “…ou chez McDo..“
Laissant un instant tous les procès d’intention, la force des histoires qu’on nous raconte ont un pouvoir puissant sur notre énergie, notre éthique, nos valeurs.
Dans l’arbre de Robinson (27 m de haut, 432 000 feuilles, 1 630 branches), l’enfant de moins de 8 ans monte allégrement les 176 marches, car son imaginaire, comme dans une salle de cinéma, l’a embarqué dans un monde qu’il croit vrai et dans lequel il grimpe…
Aujourd’hui, toutes les expériences que nous créons chez TAMS commencent par une histoire, une légende ancrée dans les lieux réels, car là où les enfants puisent un émerveillement, les adultes y trouvent un défi à relever, un quête existentielle.

20 ans de succès pour les Parcs à thèmes… vers les expériences numériques 2030

Le succès de la Cité des sciences inspire de nouvelles réussites, Futuroscope, Cité de l’Espace, Puy du Fou, Europa-Park… où se mêlent sciences, jeux, attractions, univers historiques…
Puis les scénographes associés aux créateurs d’attractions inventent des expériences qui “éclatent“ les visiteurs dans tous les grands musées du monde.
Les institutions scientifiques osent des dispositifs où le corps des visiteurs est engagé dans l’apprentissage, cependant le joug direct ou discret d’une “France des Sociétés Savantes“ freine parfois les plus riches initiatives pédagogiques : “Attention, il faut quand même qu’ils apprennent“, …L’aigle noir de l’école plane toujours sur le plaisir d’apprendre.

Le tourisme se veut expérientiel à tout crins, mais l’arrivée de l’expérience “Atelier des Lumières“ à Paris marque un nouveau virage du business de l’immersion culturelle et inspire de nombreuses initiatives depuis la sortie du Covid.
La concurrence sur les méga-fréquentations se jouera en centaines de milliers de visiteurs d’ici 2030 dans une surenchère de moyens.
Ces immersions à grand spectacle, parfois à l’ambiance mystique – Hall de Gare du Nord un vendredi soir – crée pourtant dans la demande aujourd’hui, l’attente de Box immersives dans les nouvelles scénographies et tout nouveau musée.
On voit naître une double tendance, numérique ou déconnectée, bien décrite dans l’excellent Rapport prospectif édité en 2023 par la Région Grand-Est.

Les neurosciences nous éclairent sur “…Comment on apprend…“

2016 – Les programmes scolaires officiels positionnent l’exploration, le questionnement autonome, le plaisir, comme les clés de voûtes de pédagogies réussies…
Et l’exploration par soi-même y est centrale : “Observer et agir, manipuler, expérimenter, toutes ces activités mènent à la représentation, qu’elle soit analogique (dessins, images, schématisations) ou symbolique, abstraite (nombres,concepts)“ – Extrait du Bulletin Officiel de l’Education Nationale – 2020.
Regardons Stanislas De Haene – Président du Conseil scientifique de l’Éducation nationale – nous parler aujourd’hui, de “comment on apprend…“

TAM’S Exploration – vers une croissance externe pour voir plus grand ?

L’équipe de TAMS travaille actuellement à un projet de croissance externe et de transmission, car après le temps de la créativité déployée et les concepts que nous avons protégés, un organisme de formation dispensant des savoirs-faire uniques, nous pensons qu’il est possible de passer d’un TAMS artisanal, à une équipe qui aura toute sa place demain au côté des plus grandes agences en France et Europe, sur la base de nos valeurs et de notre positionnement sur l’exploration et l’enfant en croissance – avec l’impulsion d’une nouvelle équipe.

    • TAM’S EXPLORATION
      >Conseil en expériences immersives,
      >Formation en pédagogies immersives
      >Développement de visites aventures en familles dans les patrimoines

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